Calcul urinaire (ou lithiase urinaire) comment éviter naturellement la récidive ?
- Claire-Cécile CLAVEL
- 7 avr. 2016
- 15 min de lecture

Grande question posée ce jour par ma petite Samantha...
Voici ma réponse documentée.
Excellente journée et bon courage.
La naturopathie en très bref ;)
La naturopathie repose sur des médecines dites "douces", elles sont complémentaires les unes aux autres, alors autant mettre toutes ces chances de son côtés mais l'essentiel reste l'hygiène alimentaire... Hippocrate disait à juste raison "Que ta nourriture soit ton médicament et que ton médicament soit dans ta nourriture."
Même si le meilleur moyen de prévenir la formation de calculs est de boire au moins 8 verres d’eau par jour, certains patients sont plus enclins que d’autres à en souffrir et devront donc suivre des traitements en plus.
Nous explorerons la phytothérapie puis l'aromathérapie et nous évoquerons l'homéopathie (qui fait tant couler d'encre en ce moment).
Qu'est ce qu'un calcul ?
28+(7-8x10²) non, pas de ça ici par pitié...
Les calculs ou lithiases sont des dépôts minéraux présents dans les voies urinaires (du rein jusqu'aux uretères) .
Ils peuvent prendre la forme de grains de sable (de petites particules) appelés sable urinaires = gravelle. Il peut survenir une agglomération de ces grains de sable c’est alors que devient le calcul urinaire proprement dit.
Les calculs peuvent se former à divers endroits.
Il est à noter que l'on différencie : le sable (gravelle), le calcul et la pierre.
Les calculs très petits (ou sable) lèsent rapidement la muqueuse du rein (vives douleurs) = la gravelle.
Les calculs moyens plus fréquents : ovalaires- arrondis- triangulaires = le calcul.
Les gros calculs : (aspect étoilé- ou en forme de corail ouvert) pèsent entre 100 et 125 grammes et peuvent atteindre un poids de 1 à 2 kilos = la pierre.
Les calculs sont naturellement évacués par le jet de l'urine ; s'ils grandissent jusqu'à une taille relativement importante (de l'ordre de quelques millimètres) avant de passer, l'obstruction d'un uretère et la distension des cavités rénales par l'urine peut provoquer des violentes douleurs (dites « coliques néphrétiques »), siégeant en général au flanc et dans le bas abdomen.
Le calcium relativement dense rend ces calculs radio-opaques et ils peuvent être détectés par radiographie de l'abdomen. L'échographie, le scanner, radiographie numérisée, sont les examens de diagnostic les plus précis pour la détection des calculs.
Quels en sont les symptômes ?
Pollakiurie (envie fréquente d’uriner, + de 7 fois/jour et chaque miction est peu abondante, souvent moins de 100 ml, soit l’équivalent d’un petit verre d’eau).
Les douleurs au niveau de la 11 et la 12ème côte (étendues à certains mouvements : flexion du tronc, montée ou descente des escaliers, de la voiture), les douleurs de la région lombaire, peuvent aussi révéler une lithiase rénale latente.
Les petits calculs à pointe aiguë sont les plus douloureux et les plus précoces. Les irradiations (retentissement à distance de ces douleurs), se manifestent le long de l’abdomen sur la face antérieure, sur la cuisse, le long de la verge, du vagin et même dans le flanc opposé au siège du calcul.
Les coliques néphrétiques : les douleurs sont les plus violentes. La crise peut durer de quelques heures jusqu’à 1 ou 2 jours, la douleur peut descendre jusque dans les cuisses.
L’hématurie (= sang dans les urines accompagnées de douleurs lombaires rarement abondantes) est l’élimination par les urines du calcul, elle authentifie la lithiase.Il peut s’agir de gros calculs ayant fini leur parcourt dans l’uretère, éliminés au cours d’une crise néphrétique. Souvent, le malade n’urine que de minuscules graviers.
L’infection urinaire = Cystite (poussées fébriles accompagnées de douleurs) L’examen des urines montre souvent la présence de globules rouges (le calcul fait saigner), du pus (le calcul a infecté les voies urinaires) et des germes.
Que faire en cas de crise ?
Foncez vers la baignoire et trempez-vous jusqu’à la taille dans de l’eau très chaude. Le soulagement est immédiat et permettra d’attendre le médecin.
Ne buvez surtout pas avant que la douleur ne disparaisse. L’ingestion abondante d’eau, que certains conseillent aveuglément, provoque une exacerbation de la douleur en augmentant la pression urinaire en amont de l’obstacle pouvant entraîner une rupture des voies excrétrices.
Tentez l’homéopathie : dans un verre d’eau mettez cinq granulesd’Arnica 5 CH, Belladona 7 CH, Berberis vulgaris 5 CH, Calcarea carbonica 7 CH, Lycopodium 7 CH, Ocimum canum 5 CH, Pareira brava 5 CH. Agitez et buvez une cuillerée à café de quart d’heure en quart d’heure.
Prenez votre température : une fièvre supérieure à 38 °C associée à la crise doit amener à consulter en urgence.
Comment traiter les calculs urinaires ?
Cela commence par l'analyse de leur composition, Comment ? puis Pourquoi ? et enfin Prévention ;)
La composition chimique dépend de la cause...
Des tests d’urine et une analyse des calculs récupérés permettent de connaître leur composition.
Calculs à base de calcium. Ils comptent pour environ 80 % de tous les calculs rénaux. Ils englobent les calculs à base d’oxalate de calcium (les plus fréquents), de phosphate de calcium ou d’un mélange des deux.
Ils sont causés par la déshydratation, un apport excessif de vitamine D, certaines maladies et certains médicaments, des facteurs héréditaires ou une alimentation trop riche en oxalate.
Calculs de struvite (ou de phosphate ammoniaco-magnésien) c'est le cas du calcul coralliforme. Ils sont liés aux infections urinaires chroniques ou à répétition d’origine bactérienne et représentent environ 10 % des cas.
Contrairement aux autres types de calculs, ils sont plus communs chez les femmes que chez les hommes. Souvent, ils se forment chez les personnes qui ont une sonde vésicale.
Calculs d’acide urique. Ils représentent de 5 à 10 % des calculs rénaux.
Ils se forment en raison d’une concentration anormalement élevée d’acide urique dans l’urine. Les gens atteints de la goutte ou qui reçoivent une chimiothérapie sont plus enclins à en souffrir. Ils peuvent aussi être causés par une infection.
Calculs de cystine. Cette forme est la plus rare.
Dans tous les cas, leur formation est attribuable à la cystinurie, une anomalie génétique qui entraîne l’excrétion d’une quantité excessive de cystine (un acide aminé) par les reins. Ce type de calcul peut survenir dès l’enfance.
Des urines acides, favorisées par une alimentation carnée, provoquent des dépôts d’acide urique.
Des urines alcalines, provoquées par une certaine alimentation végétarienne ou par une infection urinaire, provoquent la précipitation de l’acide oxalique et des phosphates.
Faites évoluer votre hygiène alimentaire et votre mode de vie…
Il semble que l'apparition des calculs soit accélérée par le même type d’habitudes alimentaires.
Une consommation insuffisante d’eau est un facteur commun à tous les calculs. Cette cause paraît évidente dans le cas des calculs urinaires puisque la quantité d’eau ingérée détermine la concentration de sels dans l’urine. Cette recommandation s’applique également aux calculs biliaires (la bile se compose principalement d’eau et de sels biliaires) et aux calculs salivaires (la formation de calculs dépend du flux salivaire).
Toute personne souffrant de calculs doit boire beaucoup pour uriner. Notifions que le rein a comme fonction l’élaboration et l’expulsion de l’urine . On dit bien qu’il faille faire travailler ses reins ! Il faut aider ses reins à éliminer les impuretés. Lorsqu’il fait très chaud, l’être humain transpire beaucoup et perd ainsi beaucoup d’eau, il urinera beaucoup moins et ses urines seront beaucoup plus concentrées. L’absorption d’alcool contribue à la déshydratation.
Consommer trop peu de fruits et de légumes est également un facteur aggravant. La consommation de fruits et de végétaux augmente en effet la quantité de citrate qui empêche la cristallisation des sels dans les voies urinaires. Dans le cas de la lithiase biliaire, cette consommation de végétaux, en venant se substituer aux aliments riches en gras, empêchera la formation de cholestérol et, par conséquent, des calculs qui en sont composés.
L’abondance d’aliments d’origine animale (viande, volaille, poisson…) a pour effet d’augmenter les taux de calcium, d’oxalate et d’acide urique dans l’urine. Il s’agit donc d’un facteur aggravant. Pour les calculs urinaires, mais aussi pour les calculs biliaires, puisqu’il a été prouvé que les personnes qui consomment surtout des graisses polyinsaturées et mono-insaturées (rares dans les végétaux). Enfin, une grande partie du calcium salivaire est lié à des protéines et la précipitation du complexe protéine-calcium montre que ce sont tout autant les protéines que les minéraux qui prennent part à la formation des calculs.
En ce qui concerne les boissons, se mettre à l’eau et en boire beaucoup, éviter absolument le coca. L’acide phosphorique, contenu dans le coca contribue à entraver le fonctionnement des reins. A partir de 2 verres de coca, il y a risque d’insuffisance rénale. Les autres boissons utilisent l’acide citrique.
Quand on sait qu’un rein pèse environ 150 grammes et mesure 12 cm et que le sang passe aussi par eux pour y être filtré en permanence (environ 1600 litres sont assainis en 24 h), on peut mesurer l’importance de leurs rôles. Une certaine hygiène de vie est indispensable : combattre la sédentarité par des activités physiques (la marche, la gymnastique respiratoire, la natation, les sports non violents), éviter le surmenage (pensez à se détendre) ainsi que les infections.
En matière d’alimentation, deux réflexes préventifs classiques méritent qu’on s’y attarde.
Certaines personnes atteintes de calculs diminuent fortement leur apport en calcium. Il apparaît clairement aujourd’hui que ce n’est pas la bonne méthode car cette carence provoquée menace d’autres fonctions.
Rappelons simplement qu’il y a d’autres sources de calcium que les produits laitiers. De même, on conseille souvent de ne pas consommer de rhubarbe, de haricots, d’oseille et d’épinards en forte quantité, car ils contiennent une grande quantité d’oxalates.
Mais, dans la très grande majorité des cas, les personnes qui sont sujettes à ces crises ne trouvent pas de lien avec une alimentation particulièrement axée sur cette molécule toxique. Il faut donc chercher ailleurs… et trouver !
Dans la lithiase urique : c’est l’acide urique qui se trouve présent en trop grande quantité.
L’acide urique est un produit normal provenant des « purines » contenues dans les viandes, les abats, le vin, le café.
L’augmentation de l’acide urique du sang (urémie) se voit également dans la goutte.
Le régime doit être pauvre en purines et modéré en protides.
Le régime végétarien est bon dans ce cas. Les produits animaux ne font pas bon ménage dans ce cas.
Ici, il faudra au contraire alcaliniser (bicarbonate) les urines car la précipitation de l'acide urique se fait en milieu acide.
Un milieu alcalin aide à dissoudre les petites concrétions existantes.
Donc les aliments recommandés sont avant tout, tous les fruits et légumes.
Et, au contraire les aliments interdits sont les produits animaux en général, surtout les abats, les gibiers, les poissons gras, les crustacés, les charcuteries, et certains légumes comme l'asperge, l'oseille, la rhubarbe, les champignons.
A éliminer aussi les vins trop charpentés, épais, les vins vieux, les apéritifs et digestifs.
Dans la lithiase oxalique : l’acide oxalique présent en trop grande quantité provient d’une certaine alimentation végétarienne (Oseille, épinards, tomates).
Éliminer toutes les sucreries, confiture, miel, chocolat, bonbons, pâtisseries...
Éliminer les légumes et fruits gros pourvoyeurs : Asperge (riche en oxalates mais aussi, aide à la cristallisation lithiasique), céleri, bettes, aubergine, la carde, les choux, le cresson, le haricot vert, l'oseille, la rhubarbe, le persil, les épinards, la banane, la datte, la fraise.
Attention au café fort, au thé très concentré, à la bière.
Dans la lithiase phosphatique : les phosphates qui sont toujours présents en quantité importante dans l’organisme : le calcium, pour lequel, on retrouve fréquemment une surcharge (excès dû à trop d’apport alimentaire en lait ou fromage ou apports médicamenteux trop important).
S'en tenir à la suppression du calcium des laitages.
Surveiller le pH, les urines doivent demeurer acides. Donc pas de boissons trop alcalines. Mais boissons abondantes, peu minéralisées.
Place à la prévention
par la phytothérapie
Faites-le vous-même : l’élixir de radis noir
Si vous êtes sujets aux lithiases, voici une recette que vous pourrez réaliser facilement pour dissoudre les calculs biliaires…
Lavez, puis coupez sans le peler un radis noir de la grosseur d’une balle de tennis.
Ajoutez une cuillère à soupe de graines de lin et une pincée de feuille de cassis (Ribes nigrum).
Faites bouillir le tout dans un litre d’eau jusqu’à réduction de moitié, puis filtrez.
Versez dans une bouteille et ajoutez un demi-litre d’eau-de-vie (40 à 45°) puis laissez reposer pendant trois jours.
Prendre chaque jour un verre à liqueur de cet élixir, au lever et au coucher, pendant vingt jours. Puis interrompez le traitement pendant vingt jours avant de le reprendre éventuellement.
Tisanes diurétiques
Prenez chaque soir au coucher, une tisane obtenue en faisant infuser dans un litre d'eau 150 g d'un mélange de reine-des-prés, de millepertuis et d'ortie blanche (fleurs et feuilles).
Décoction très concentrée d'Aubier de Tilleul sauvage. Pour la préparer, on fait bouillir doucement dans un litre d'eau et jusqu'à réduction d'un tiers, 40 à 50 g d'aubier de tilleul sauvage. Les deux tiers de litre obtenus sont pris le matin à jeun et dans l'intervalle des repas. La cure est de 15 à 20 jours consécutifs.
Tisanes pour calculs rénaux
20 g verveine +
30 g racines de pissenlit +
20 g racines de chiendent +
10 g millepertuis +
5 g consoude racines ou 15 g consoude parties aériennes +
20 g ansérine (potentilla anserina)
Réduire en poudre grossière (mixer si pas moulin ni mortier-pilon), bien mélanger, faire bouillir 10 min , 1 cuillerée à café de ce mélange par tasse d’eau, en boire 3 tasses par jour avant les repas, pendant 5 jours, renouveler après 15 jours si nécessaire . Ou : 25 g prêle +
20 g bourse à pasteur +
20 g chicorée +
15 g aigremoine +
15 g feuilles de bouleau +
15 g feuilles d'orties
Réduire en poudre grossière (mixer si pas moulin ni mortier-pilon), bien mélanger, faire bouillir 10 min , 1 cuillerée à café de ce mélange par tasse d’eau, en boire 3 tasses par jour avant les repas, pendant 5 jours, renouveler après 15 jours si nécessaire .
Tisane contre la gravelle
20 gr de chacune de ces plantes : feuilles de bouleau, plantes entière d’ortie, partie aérienne d’achillée mille feuilles, plante entière de cresson, baies de genévrier.
Réduire en poudre grossière (mixer si pas moulin ni mortier-pilon), bien mélanger, faire bouillir 10 min , 1 cuillerée à café de ce mélange par tasse d’eau, en boire 3 tasses par jour avant les repas, pendant 5 jours, renouveler après 15 jours si nécessaire .
Nota : La décoction d’écorce de bouleau est aussi très efficace contre les calculs rénaux (seule ou en association). Les feuilles éliminent l’urée et l’acide urique, elle est de ce fait aussi antirhumatismale.
Conseils: Le suc de l’oignon agit sur les reins et exerçant une action diurétique, il expulse également la gravelle et dissout les calculs rénaux ;particulièrement indiqué contre les calculs uriques, peu contre les oxaliques ni contre les phosphatiques. L'oignon en général est bon pour les reins.
Les cures de jus de fruits sont en général excellentes pour éliminer les calculs. Ananas, cassis, cerises, groseilles, pommes, raisins, tomates.
Le citron (ne vous inquiétez pas pour votre estomac), est un anti-acide gastrique naturel, de plus, il contient de la vitamine C (dépuratif et fluidifiant sanguin).
La CURE DE CITRONS : Le matin à jeûn, le jus d'un citron. Le 2e jour, le jus de 2 citrons, et ainsi de suite jusqu'à 7 citrons le matin à jeûn et on redescend 7, 6, 5 jusqu'à 1. Très efficace sur urates, oxalates, phosphates, non calciques. Mais pour entreprendre cette cure, il vaut mieux être tonique et plutôt du genre gros ou enveloppé, les sur-vitaux, que maigre, jaune et frileux, les sous-vitaux.
Le jus d’orange augmente le citrate (l’organisme en fournit) dans les urines et neutralise la formation de cristaux.
Graines de citrouille.
Les graines de citrouille semblent à la fois réduire la concentration dans l’urine des substances causant la formation de calculs et augmenter la concentration des substances inhibant leur formation.
Décoction de semences d'Artichaut, aprés chaque repas.
Infusions de rhizomes de Petit Houx, ou de barbe de maïs.
Cataplasmes de son, ou de feuilles de chou vert cru et préalablement écrasées, ou d'oignons crus, bien chauds.
Ces plantes auraient la capacité d’augmenter le flot urinaire (effet dit diurétique).
(liste non exhaustive)
Asperge (Asparagus officinalis).
Cerise, pédoncule du fruit = queue de cerise (Prunus cerasus).
Ortie (Urtica dioica).
Persil (Petroselinuum crispum).
Pissenlit (Taraxacum officinale).
Verge d’or (Solidago virgaurea).
Dosage - Asperge : boire une infusion par jour contenant de 45 à 60 g de rhizomes d’asperges infusés dans 150 ml d’eau bouillante. Une autre source indique qu’il est bon, aussi, de les consommer sous forme d’aliment. - Persil : consommer un maximum de 6 g par jour de feuilles et de racines de persil (le persil peut être pris en infusion : infuser 2 g dans 150 ml d’eau bouillante et boire 3 fois par jour). - Verge d’or : prendre quotidiennement de 6 à 12 g de verge d’or sous forme d’infusion (infuser 3 g d’herbe dans 150 ml d’eau bouillante).
Pétasite officinal (Petasites hybridus) soulage les douleurs attribuables aux spasmes des voies urinaires en cas de calculs. Prendre de 50 à 100 mg d’extrait normalisé (soit de 7,5 à 15 mg de pétasine), 2 fois par jour, au repas. Les plantes utiles pour la lithiase : Infusions de Bruyère, aigremoine, achillée millefeuille, ail, alchemille, anis vert, aubépine, bardane, bouleau, bourrache, cassis, cerise, chiendent ++, églantier, genêt à balai, groseillier, maïs, radis, reine des prés, rose.
Un autre vieux remède :
3 à 4 gousses d’ail cuites dans un demi-litre de vin – boire 1 verre le matin à jeun.
par les teintures mères
BERBERIS VULGARIS (l'épine vinette)
Utile dans la lithiase biliaire et urinaire, les coliques néphrétiques, comme préventif et curatif. 15 gouttes 3 fois par jour avant ou aprés les repas.
PAREIRA BRAVA (le cisampelos pareira)
Action élective sur la sphère uro-génitale. Dans les coliques néphrétiques, la lithiase rénale.
3 fois par jour 10 gouttes.
RUBIA TINCTORUM (garance)
Contre les sels de calcium tous les calculs d'origine phosphatique sont attaqués et leur consistance peut être réduite. Contre la lithiase rénale.
Pas d'action contre les oxalates.
3 fois par jour 20 gouttes au cours des 3 repas.
SOLIDAGO VIRGA (solidage verge d'or)
Solvant de l'acide urique. Contre la lithiase rénale, la diathèse urique.
3 fois par jour 15 gouttes dans un peu d'eau ou de tisane.
TRITICUM REPENS (le chiendent)
Augmente la diurèse dans les lithiases urinaires.
3 fois par jour 20 gouttes dans un peu d'eau.
UVA URSI (busserole)
Antiseptique urinaire. A employer lorsque l'urine est alcaline.
Arrêter dès que l'urine est limpide. Dans l'énurésie et la lithiase rénale.
3 fois par jour 15 gouttes dans un peu d'eau.
par l'aromathérapie
Voie orale sur un comprimé neutre, un peu de mie de pain, dans une cuillèrée de miel voir sur un 1/2 sucre : 3 gouttes de genévrier (juniperus communis ) – antiseptique urinaire - augmente le pouvoir filtrant des reins -3 x par jour
Attention : Genévrier : déconseillé chez la femme enceinte et allaitante.
Pas d’usage prolongé sans avis médical.
En massage local en attendant une consultation médicale, appliquer sur les endroits douloureux au niveau des reines et du foie : 3 gouttes de basilic exotique (ocimum basilicum ssp basilicum) – antispasmodique puissante- tonique digestive et hépatobiliaire (qui concerne le fois et la vésicule biliaire)- antalgique(contre la douleur)- + 2 goutte de lavande (lavandula angustifolia) – antispasmodique puissante- sédative- antalgique- calmante- + 2 gouttes de carotte cultivée (daucus carota ssp sativa)-régénératrice hépato-cellulaire(cellules du foie)- dépurative hépato-rénale (nettoie foie et reins)- mélangées à 50 ml (1/4 de verre d’huile végétale d’amande douce ou de l'huile d'olive si vous n'avez rien d'autres sous la main) – en massage une fois toutes les heures.
Attention : basilic- lavande- carotte- déconseillés chez la femme enceinte et allaitante.
ou
Prenez votre flacon vide, et ajoutez :
60 gouttes d’huile essentielle de Petit Grain Bigarade
30 gouttes d’huile essentielle de Basilic
30 gouttes d’huile essentielle d'Eucalyptus Citronné
15 gouttes d’huile essentielle de Khella
Fermez, homogénéisez puis étiquetez votre flacon. Votre synergie est prête à être utilisée !
Appliquer localement sur la partie douloureuse 4 à 6 gouttes du mélange toutes les 30 minutes jusqu'à amélioration.
En parallèle, prenez 1 goutte d'huile essentielle de Basilic sur un comprimé neutre à sucer, à répéter toutes les 15 minutes pendant 1h.
QUI PEUT L'UTILISER ? Les adultes et adolescents, les enfants de + de 6 ans.
Déconseillés aux femmes enceintes et allaitantes, et chez les enfants de - de 6 ans.
ou
Appliquez localement 4 à 6 gouttes du mélange suivant en application locale en regard des intestins, des reins ou du foie, selon les cas.
H.E. basilic exotique 3 gouttes
H.E. khella 1 goutte
H.E. lédon du Groënland 1 goutte
H.E. petit grain bigarade 2 gouttes
Répéter le traitement toutes les 1/2 heures jusqu'à amélioration sensible et prendre 3 gouttes du mélange sur 1/4 de morceau de sucre de canne à sucer toutes les 15 minutes pendant 1 heure.
Toutes les huiles essentielles bénéfiques de la lithiase biliaire : ledon du groenland, petit grain bigarade, basilic exotique, genièvre, pin, raifort, térébenthine, et on pourrait ajouter, le lemongrass, le geranium et l'hysope.
par la complémentation diététique
Magnésium
Comme le magnésium augmente la solubilité du calcium dans l’urine, il semble avoir un effet préventif sur la formation de calculs rénaux.
Il réduit aussi l’absorption intestinale d’oxalate.
Vitamine B6 (pyridoxine)
Comme le magnésium, la vitamine B6 contribue à maintenir l’oxalate de calcium en phase soluble.
par l'homéopathie
Dans les cas de colique néphrétique, l'homéopathie est impuissante mais pour modifier le terrain et éviter les récidives, elle a sa place.
CALCULI URINAE 4CH - 3 granules 1 jour sur 2 pendant 2 semaines, puis, CALCULI URINAE 5CH - 3 granules tous les 7 jours pendant 1 mois, puis, CALCULI URINAE 7CH - 1 dose, tous les mois. UVA URSI D1 - 5 granules 1/2 heure avant le repas de midi, tous les jours. LYCOPODIUM 7CH - 5 granules tous les 7 jours.
ou
Prendre selon les cas, 2 granules tous les quarts d'heure de :
Berberis 5 CH. Il convient particulièrement à la colique néphrétique gauche.
Sarsaparilla 5 CH à la colique néphrétique droite.
Pareira brava 5 CH est indiqué lorsque le malade éprouve le besoin continuel d'uriner.
On peut aussi mettre dans un grand verre d'eau cinq granules des médicaments suivants :
Arnica 5 CH,
Belladona 7 CH,
Berberis vulgaris 5 CH,
Calcarea carbonica 7 CH,
Lycopodium 7 CH,
Ocimum canum 5 CH et Pareira brava 5 CH.
Agiter énergiquement et prendre une cuillerée à café de quart d'heure en quart d'heure ou d'heure en heure selon l'intensité de la douleur.
Le chapitre est à présent clos, je pense avoir fait le tour de la question.
A bientôt.
Naturellement vôtre.
Claire-Cécile
ATTENTION
j'ai évoqué le calcul biliaire, cela n'est pas la même chose, à ne pas prendre à la légère !
Mal au ventre : est-ce un calcul biliaire ?
Lorsqu’un calcul se coince dans la vésicule biliaire, une douleur importante est ressentie dans le ventre. Il faut alors agir rapidement car l’inflammation douloureuse (cholécystite) est vite suivie d’une infection (angiocholite) qu’il faut stopper immédiatement par une opération « à chaud ». Plus on tarde, et plus c’est grave.
Pour savoir si votre mal de ventre résulte d’un calcul biliaire, placez votre pouce sous les côtes à droite et votre majeur dans votre nombril. Appuyez avec l’index entre ces deux points : vous touchez le « point de Murphy » et s’il est « délicieusement douloureux » (c’est le terme des médecins), il faut immédiatement contacter votre médecin.
Dans la plupart des cas, il faudra procéder à l’ablation de la vésicule biliaire. Il s’agit aujourd’hui un acte chirurgical presque banal (par endoscopie).
On peut facilement vivre sans vésicule biliaire car le foie prend le relais de cet organe lorsqu’il n’est plus là.
La paresse hépatique qui est à l’origine des calculs, elle, subsistera. Mais elle se traite très bien avec des remèdes naturels.
Les informations et prescriptions médicales contenues ici ne sauraient remplacer un avis de professionnels de la santé et se soustraire à leurs traitements.
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