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LE LANGAGE DU CORPS

  • Photo du rédacteur: Claire-Cécile CLAVEL
    Claire-Cécile CLAVEL
  • 24 août 2017
  • 9 min de lecture

Comment l'état de santé et l'inconscient communiquent...

Le cerveau cherche constamment la meilleure solution possible pour corriger nos défauts de fonctionnement et faciliter notre survie.

Pour lui le stress ou le conflit que vous êtes en train de vivre (ou que vous avez vécu longtemps auparavant) est à solutionner impérativement.

Si la solution pratique n’arrive pas de l’extérieur, si les événements ne s’arrangent pas d’eux-mêmes, ou bien si vous n’êtes pas arrivés à dépasser le problème, votre cerveau trouvera une solution qui vient de l’intérieur. Cette solution c’est la maladie.

Quelqu’un qui tombe malade s’éloigne de son souci ou de son conflit pour s’occuper uniquement de sa maladie. La maladie est alors la meilleure solution que votre cerveau a trouvée pour vous donner une chance de réfléchir à ce qui ne va pas dans votre vie et de le changer. Le problème, c’est que l’on écoute rarement les signaux de son corps, les petits maux qu’il envoie pour attirer l’attention. Le cerveau doit alors frapper + fort pour se faire comprendre.

Quand votre corps tombe malade, vous pensez à priori que la cause en est physiologique, et vous êtes incapable d’identifier le trouble d’ordre émotif qui l’a engendrée.

L’esprit occidental a l’habitude d’attacher une grande importance aux symptômes du corps, tandis qu’il néglige ceux de l’esprit en se disant que ça passera ou qu’il suffira de prendre des médicaments. Mais il fait rarement la relation entre les 2. Il n’a pas compris que la maladie était la traduction biologique d’un conflit psychique.

Les orientaux l’ont compris depuis longtemps, au niveau symbolique les symptômes permettent de remonter jusqu’au conflit originel qui a engendré la maladie. Il faut que le conflit « descende » dans le corps pour laisser à la pensée la liberté de trouver une solution.

Le corps se trouve au centre d’un ensemble dont les autres parties sont l’émotionnel, le psychologique et le spirituel, autant de source de conflit.

Chercher la cause psychique d’une maladie physiologique, cela permet donc de se rapprocher d’une solution au + près des vrais besoins du patient.

De nos jours, on commence à entrevoir cette possibilité avec la "découverte" du 2e cerveau = le ventre et son microbiote intestinal ;)

Je vous laisserais apprécier en visionnant un reportage diffusé sur France 5 : enquête de santé le 18 avril 2017 : "les super-pouvoirs de l'intestin"

ou encore si vous êtes plutôt branché lecture : "le charme discret de l'intestin : tout sur un organe mal-aimé" d'une jeune chercheuse allemande : Giulia Enders.

Livre à la fois instructif et assez drôle, très imager pour une lecture aisée.

L’infarctus

Symboliquement le cœur est associé à l’amour. Les efforts qu’il fournit tendent donc à la vie, au bonheur et il sera particulièrement affecté par le stress et les émotions. Le bon fonctionnement du cœur est sanctionné par un rythme régulier, tout comme la respiration.

Les troubles cardiaques vont de la simple arythmie (désynchronisation entre le rythme cardiaque et le souffle) se traduisant par un désaccord (entre ce que nous offre la vie et ce dont on aspire) jusqu’à l’infarctus, signal d’alerte devant inciter à modifier en profondeur notre vie, en passant par l’angine de poitrine (= cœur serré manifestant une oppression, une impossibilité de prendre du recul).

Le cœur est particulièrement perturbé par les émotions, la tristesse et l’excès de passion.

L’infarctus qui se déclare souvent à un moment où la pression retombe ou quand la solution tarde à venir, arrive alors comme un signal d’alerte.

L’infarctus doit devenir l’occasion de faire le point sur ses priorités et d’orienter sa vie différemment puisqu’il s’agit d’un signal mortel.

Le diabète

Étroitement lié au fonctionnement du pancréas et en particulier aux îlots de Langerhans qui sécrètent 2 types d’hormones : l’insuline (facilitant le passage du glucose dans les cellules) et le glucagon (régulant les réserves de glucose du foie et leur passage dans le sang).

Mais l’autre fonction du pancréas, et non la moindre, est de sécréter des sucs digestifs.

Le pancréas occupe une place centrale dans l’organisme au sens topographique (derrière l’estomac) et au sens physiologique (maintien l’équilibre de la glycémie indispensable au bon fonctionnement des cellules en général et de celles du cerveau en particulier et permet en même temps la bonne assimilation des aliments.

Ces 2 fonctions de stockage et d’assimilation s’exprime au niveau symbolique par un rapport à la Terre (et par conséquent à l’alimentation), à l’appétit et à la peur d’en manquer.

C’est bien ce qui s’exprime chez le diabétique qui ne peut se passer de manger ou de boire sans défaillir ; il ne se sent en sécurité que lorsqu’il ne manque de rien. Et c’est bien dans l’insécurité qu’il faudra rechercher le facteur déclenchant du diabète ; une remise en question de l’environnement et des repères, souvent liée, comme tout ce qui concerne l’alimentation, à la relation avec la mère.

Apparaît la 2e composante du diabète, le sucre : le doux, tout ce qui est en rapport avec l’affectif et particulièrement l’amour maternel.

Le diabète insulino-dépendant est donc l’expression d’un besoin d’amour non satisfait qui a engendré un sentiment d’insécurité assez grave pour remettre en question le désir de vivre du malade.

Le pancréas s’autodétruit et sans traitement à l’insuline, le processus aboutirait à la mort.

Les prémisses de la maladie sont un peu différentes dans le cas du diabète gras, se manifestant à l’âge adulte.

Dans ce cas, la maladie est le signe d’une frustration, d’une insatisfaction d’origine affective qui engendre une tristesse et une inquiétude qu’on essaye de compenser en mangeant mal et trop, ce qui fatigue le pancréas et entraîne, à force, un diabète.

Maigre ou gras, le diabète manifeste une vie sans joie, résultant d’un conflit moral entre un besoin d’amour (le sucre) et la nécessité d’investir sa propre vie (énergie).

Les problèmes de foie

Le foie est la dernière barrière que les aliments rencontrent avant de se disperser dans l’organisme et d’en faire partie intégrante.

Tout ce qui vient de l’intestin grêle y passe pour subir une ultime transformation, puis une partie en est envoyée dans la circulation sanguine, et l’autre est stockée en réserve sous forme de glycogène que le foie transformera, quand nécessaire, en glucose, sous l’impulsion du pancréas. Il est la centrale d’énergie de l’organisme.

Les problèmes de foie sont liés à un conflit de manque ; lorsque l’on a des réserves, on ne manque pas. Toute réalisation ou tout échec d’un désir de l’organisme est donc lié au fonctionnement du foie.

C’est ainsi que les pathologies du foie qui y sont liées se trouvent souvent leur origine dans un conflit de manque ou d’injustice entretenu par l’envie et touchant un désir profond.

Le foie est aussi une porte derrière laquelle tout ce qui vient de l’extérieur devient la propriété de l’organisme. A ce titre, il représente l’appropriation et il est relié aux problèmes qui émergent d’un désir de possession inassouvi ou rentré, et qui touchent aussi bien les situations matérielles (l’argent) qu’affectives (la jalousie).

Le foie est souvent malade d’une surcharge, d’un excès engendré par celui qui ressent un désir excessif et l’assouvit en mangeant trop ou en mangeant mal.

L’autre rôle primordial du foie est d’éliminer les toxines alimentaires et celles qui viennent du corps lui-même.

Il contribue aussi à entretenir l’être véritable en chacun de nous, à restaurer jour après jour notre identité.

Dans ce sens il est également en rapport avec tous les problèmes d’image de soi, de perte d’identité et d’adaptation, et avec la colère qu’ils peuvent engendrer.

Les problèmes de côlon

On a tendance à penser que tous ce qui passe dans le côlon est uniquement du domaine de l’élimination.

Pourtant c’est ici qu’à lieu l’ultime mais essentielle phase de la digestion : l’absorption de l’eau (la « mémoire » de l’eau) et des sels minéraux (le sel de la vie, l’expérience).

Après seulement, le résidu épaissi du contenu intestinal sera évacué par l’anus. Les selles représentent alors l’inutile, le sale, ce qu’il faut évacuer. Ce cycle peut se résumer par la nécessité de tirer la quintessence des choses avant de pouvoir éliminer tout ce qui est devenu inutile, encombrant, étouffant.

Ainsi, les problèmes de côlon peuvent être entraînés par des conflits provoqués par « coup bas », par une action vile, par une cochonnerie. Il en découle une impression d’être amoindri, avili, là ou l’on aurait du être au contraire s’en sortir grandi.

Les constipés ont souvent tendance à se culpabiliser, une culpabilité liée à la saleté des selles ; c’est le sentiment diffus qu’on a fait quelque chose de mal. Si elle n’est pas « évacuée », cette culpabilité peut évoluer en polypes et diverticules, voir même en cancer quand elle en arriver à atténuer le désir de vivre.

Chez les femmes en particulier, la constipation représente un refus d’abandonner ce qui vous appartient, une tendance à vouloir tout garder, sans doute par peur de manquer.

Elle peut également manifester la tendance à se retenir, à garder ses sentiments, l’excès de pudeur, la difficulté relationnelle.

Et quand l’émotion est trop forte et qu’on veut en terminer rapidement avec l’expérience = diarrhée.

Je ne souhaite pas faire une généralisation des cas, mais veuillez prêter attention à la symbolique de l'organe sur lequel survient telle pathologie ou encore du muscle/articulation ou encore os qui subit une blessure, une déchirure ou pire... une fracture...

Un exemple toujours pour que cela soit + parlant :

Le GENOU, symbole de notre flexibilité... (humilité, orgueil, entêtement, obstination)

Il est facile de déduire que lorsque nous avons mal à un genou, cela signifie que nous avons de la difficulté à plier, à accepter un vécu.

Nous sommes au niveau des jambes, la tension est donc d'ordre relationnel avec le monde extérieur ou intérieur, avec les autres ou avec soi-même.

Les douleurs ou problèmes "mécaniques" aux genoux signifient qu'une émotion, un ressenti, une idée ou une mémoire en rapport avec notre relation au monde ne sont pas acceptés, voire refusés.Il s'agit de quelque chose qui est vécu dans Le Conscient et qui bouleverse, chamboule, perturbe nos croyances intérieures et que nous refusons intérieurement.

Il peut s'agir, à l'inverse, d'une émotion, d'un ressenti ou d'une mémoire qui émergent du Non-Conscient et que nous avons de la difficulté à "accepter", à intégrer dans notre quotidien, dans notre conscient car ils y perturbent, bouleversent des" habitudes " ou des croyances reconnues et établies. Si c'est le genou droit, la tension est en relation avec la symbolique (maternelle). S'il s'agit du genou gauche, la tension est en relation avec la symbolique (paternel).

La solution gagnante

Finalement la maladie n’est pas notre ennemie. Au contraire, elle fait son possible pour nous aider à retrouver l’émotion, le stress, le conflit qui l’a engendrée et finalement pour nous guérir.

Et surtout elle nous donne une leçon : ne taisez pas vos peurs et vos colères, affrontez-les ! Retournez à leurs sources et n’entretenez pas les attitudes qui vous nuisent.

Choisissez la solution positive !

Vous pouvez choisir de rester victime, de continuer à avoir peur, de garder vos rancunes, de ne pas pardonner mais vous choisissez en même temps de rester dans la maladie.

Une image illustre bien le mécanisme qu’on met en route pour affronter ses conflits et vaincre ses maux : imaginez que vous fermiez hermétiquement toutes les issues d’une pièce pour la plonger dans le noir complet, absolu. Au milieu de cette pièce, vous êtes saisi par la peur. Il suffit alors d’entrouvrir à peine une fenêtre pour que la lumière jaillisse de l’ouverture et vous réconforte.

C’est toujours la solution positive qui gagne !

Le secret de la tranquillité

Découvrir et comprendre le conflit qui est à l’origine d’une maladie ou d’un malaise est l’étape essentielle de la guérison.

Mais le geste qui signera votre délivrance, c’est le pardon. Il n’y a qu’en pardonnant à celui qui vous a blessé, ou en vous pardonnant à vous-même, que vous résoudrez définitivement le conflit et bloquerez toute possibilité d’une nouvelle traduction biologique.

Le fait de pardonner, ce n’est en aucun cas approuver le comportement de quelqu’un, mais c’est au moins reconnaître qu’il a pensé et agi, tout comme vous, sous l’influence de ses propres peurs et de ses propres erreurs.

C’est ensuite accepter de rendre à celui qui vous a blessé, la place dans votre vie que vous lui aviez enlevée. C’est aussi apprendre à accepter comme un être qui a besoin, tout comme vous, de reconnaissance et d’amour.

Pardonner à votre ami une parole vexante, c’est découvrir en lui l’homme agressé, blessé.

Pardonner à vos parents de ne pas avoir su vous aimer comme vous le souhaitiez, c’est reconnaître qu’ils ont été eux-mêmes des enfants frustrés et malheureux.

Pardonner à la vie de vous avoir enlevé un être cher, c’est finalement vous pardonner à vous-même de n’avoir pas su l’empêcher de partir.

Le pardon est un mode de vie, un long apprentissage qui exige de modifier vos perceptions, pour ne plus vous laisser tromper par les apparences.

Peu à peu, de victime vous devenez créateur de votre vie et cessez d’avoir peur. Or c’est la peur qui engendre la majorité des conflits (peur de ne pas être aimé, peur de manquer, peur de ne pas être à la hauteur, peur d’être seule, peur de perdre un être cher, peur de rater sa vie…).

Le pardon, c’est le secret de la sérénité et de la santé !

Affectueusement, sincèrement et toujours aromatiquement vôtre.

Merci d'avoir lu jusqu'au bout et n'hésitez pas à commenter.

C 3

On m'a parlé de l'ho'oponopono, art de vivre hawaïen...

Si cela peut vous aider alors je transmet :

Ho’oponopono est une formule que l’on dit à l’intérieur de soi dès qu’un conflit, une émotion forte et négative surgit devant vous « Désolé, Pardon, Merci, Je t’aime ».

. Désolé, signifie que l’on reconnaît le conflit.

. Pardon, donne la possibilité de se pardonner à soi même et à l’univers d’avoir créé cette situation.

. Merci, à vous/à votre âme/à Dieu/à l’Univers d’avoir réveillé cette mémoire qui était en vous afin de la nettoyer.

. Je t’aime, c’est le nettoyage de la mémoire limitante en envoyant une énergie d’Amour à vous et à l’univers. On pourrait dire aussi « je m’aime ».

Il n'est pas utile d'être croyant en quoi que cela soit... JUSTE en soi...

Parfois cela parait déjà compliqué... et pourtant vous êtes seul acteur de votre vie !

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