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Quelques conseils nutrition

  • Photo du rédacteur: Claire-Cécile CLAVEL
    Claire-Cécile CLAVEL
  • 16 sept. 2017
  • 5 min de lecture

  1. Conseils de nutrition pour les diabétiques :

  • Réduisez vos portions : le diabétique ne doit pas manger de grosses quantités qui favorisent une production en excès d'insuline sanguine.

  • Maigrissez si vous êtes en surpoids car l'excès d'insuline stimule la croissance des cellules de la graisse corporelle, ce qui introduit un véritable cercle vicieux.

  • Supprimez tous les sucres rapides consommés seuls, en dehors des repas, car dans ces conditions leur index glycémique élevé fait grimper le taux d'insuline dans le sang.

  • Lorsque vous mangez du pain, des pâtes, du riz, des pommes de terre (des aliments riches en amidon) associez-les à des lipides et/ou à des aliments riches en fibres pour ralentir leur absorption.

  • Préférez les pains complets dans lesquels on voit le grain entier et les farines meulées sur pierre : en effet, plus un aliment riche en amidon est moulu en fines particules et plus il a un index glycémique élevé, donc plus il élève votre taux de sucre dans le sang.

  • Faites une bonne place aux légumes dans vos rations alimentaires. Le diabétique a besoin d'un apport régulier d'anti-radicaux libres tels que les vitamines, les oligo-éléments et les sels minéraux, qu'on trouve en quantités suffisantes dans les légumes. Consommez-les crus au début du repas et cuits à la vapeur douce comme accompagnement.

  • En revanche, réduisez la part des fruits qui contiennent eux aussi des anti radicaux libres, mais également du sucre. En tout cas consommez-les en dehors des repas et seuls.

  • La cuisson élève l'index glycémique des amidons : préférez les pâtes et le riz al dente, les pommes de terre et les légumes secs encore fermes.

  • Choisissez le fructose plutôt que le sucre de canne ou de betterave et même le miel ; contrairement à eux qui sont des sucres rapides à l'index glycémique élevé, c'est un sucre lent (on en trouve en poudre).

  • Ne négligez pas l'exercice physique qui facilite l'entrée du glucose dans vos muscles plutôt que dans votre tissu adipeux, et qui favorise la bonne utilisation de l'insuline sanguine. Un diabétique doit pratiquer un sport régulièrement, du moment qu'il prend la précaution d'adapter son alimentation pour éviter le risque d'hypoglycémie : l'avant-dernier repas avant l'effort doit être enrichi en glucides et, pendant l'effort, il doit consommer un mélange de sucres rapides et lents.

  1. Conseils de nutrition contre les maladies cardio-vasculaires

  • Boire du vin en quantité modérée (- de 0,5 L à 10°c / jour) augmente le taux du cholestérol HDL.

Au-delà, vin et alcool provoquent l’excès de triglycérides sanguins (constituants des corps gras) annulant ainsi l’effet du HDL. Ils entraînent par la même occasion une carence en protéine et en vitamines (notamment de thiamine = vitamine B1) et une malnutrition cellulaire (principalement hépatique).

Oubliez donc les apéritifs et consommer un vin de bonne qualité.

  • Fumez moins (ou pas du tout !!!). la consommation de tabac favorise la montée du taux de cholestérol total et de triglycérides dans le sang, mais elle baisse le taux des HDL.

A l’arrêt du tabagisme, les taux de lipides sanguin redeviennent normaux

  • Si vous êtes diabétiques (gras ou maigre), suivez très sérieusement votre régime alimentaire car vous êtes + sensible à l’athérosclérose.

  • En cas de surpoids ou d’obésité, le surpoids entraîne une augmentation des triglycérides ainsi qu’une baisse des HDL ; association idéale favorisant les maladies cardio-vasculaires. Réduisez vos rations.

  • La consommation excessive de sels (Na) favorise le risque d’hypertension artérielle, facteur lié aux maladies cardio-vasculaires. Salez donc modérément.

Les légumes contiennent eux-mêmes du sodium et lorsqu’on les cuit à la vapeur douce, respectant bien leur composition en sels minéraux, on s’aperçoit qu’ils n’ont plus besoin d’être salé.

  • Manger moins gras. La ration de graisses doit être égale au tiers de la ration calorique totale.

Réduisez en particulier les aliments d’origine animale contenant beaucoup de matières grasses saturées qui produisent triglycérides et cholestérol LDL.

Consommer de préférence les huiles d’olive et de noix dont l’association est favorable au bon cholestérol.

  • Manger des fruits et des légumes, riches en oligo-éléments et en vitamines anti oxydantes mais aussi en fibres (pectine) qui contribuent à diminuer le taux de LDL ; elles capturent le cholestérol au niveau intestinal et en réduisent son absorption.

Les fruits et légumes ont une faible densité énergétique et fatiguent donc moins l’organisme.

  • Consommez régulièrement du poisson (2 fois par semaine minimum), surtout des poissons des mers froides riches en vitamines et en acides gras polyinsaturés (protecteurs de l’athérosclérose).

Cuisez-le à la vapeur douce pour garder toutes ses vertus.

  • Évitez les abats, riches en cholestérol (cervelle d’agneau, rognons de bœuf ou de veau, cœur, foie et langue de bœuf ou de veau).

  • Réduisez la consommation d’œufs et les cuire à la vapeur douce pour ne pas détruire la lécithine.

  • Pratiquez une activité physique 2 à 3 fois/ semaine, la sédentarité favorise les maladies cardio-vasculaires.

  1. Cancer et alimentation

Les facteurs carcinogènes sont nombreux : hérédité, infections, conflits, stress, modes de vie, alimentation…

Certains de ces facteurs ne peuvent être contrôlés, d’autres si tout particulièrement l’alimentation ; certaines erreurs alimentaires prédisposent au cancer.

  • Avec l’âge, il est normal de prendre du poids, mais surveillez son poids pour ne pas se laisser grossir exagérément car la suralimentation est un facteur de risque pour de nombreux cancers (côlon, rectum, vésicule biliaire, sein, utérus, ovaires, prostate).

Il faut manger de tout mais en quantité raisonnables, sortez de table « léger ».

  • Conservez les graisses animales (beurre clarifié, saindoux, graisse d’oie ou de canard) uniquement pour cuire à la poêle ou frire, car elles supportent mieux la chaleur que les huiles mais n’en abusez pas.

  • Pour l’assaisonnement, utilisez les huiles végétales vierges de 1eres pressions à froid, mais achetez les en petits contenant et conservez-les au frigo car elles s’oxydent vite (oxydation = radicaux libres).

  • Réduisez l’apport des aliments d’origine animale dans votre alimentation, riches en graisses et influençant la production d’hormones sexuelles, pouvant favoriser les cancers de l’utérus, des seins ou de la prostate.

Les cuire à la vapeur douce.

  • Favorisez l’apport des aliments riches en vitamines et oligo-éléments qui sont des antioxydants naturels (dans les fruits et légumes frais consommés crus ou cuits à la vapeur douce et si possible de qualité biologique).

  • Évitez les vitamines en cachets, elles sont moins assimilables par l’organisme et peuvent entraîner une hypervitaminose.

  • Le sucre n’est pas directement carcinogène mais il a un rôle déclencheur dans certains cancers en particulier digestifs en détournant de la consommation de fibres, en produisant des radicaux libres et en favorisant l’obésité et la production d’insuline.

  • Modérer l’apport de salaisons et de fumaisons qui favorise le cancer de l’estomac. Évitez les charcuteries contenant des nitrates pouvant se transformer dans l’organisme en nitrites et nitrosamines dangereusement cancérigènes (estomac, œsophage, gorge).*

  • N’abusez pas des mets pimentés qui ont leur utilité dans les pays chauds mais qui fragilisent la muqueuse intestinale.

  • Évitez de consommer de l’alcool, cause de cancers du foie, de la langue, de la gorge, de l’œsophage (et encore + quand il est associé au tabagisme). Contentez-vous d’un verre de bon vin (pas + de ½ litre à 10° / jour pour un homme).

  • Boire beaucoup d’eau, mais juste avant ou au début du repas met en péril le côlon et nuit à la digestion. Par conséquent buvez quand vous avez soif, en quantité raisonnable et plutôt entre les repas.

Préférer de l’eau à température ambiante plutôt que glacée et une eau de source évidemment (mont roucous ou volvic).

  • Privilégiez les plats maison plutôt que tout prêt pour mieux doser l’apport de matières grasses, de sel, de féculents et de sucre. Les préparations du commerce même estampillés « allégées » contiennent tant de composants qu’ils modifient leur couleur et leur consistance et de conservateurs qu’il est difficile de contrôler ce que l’on mange.

  • Cuisinez les aliments à la vapeur douce, la seule à préserver leurs qualités nutritives et oubliez les fritures aux huiles végétales et la cuisson au barbecue horizontal qui produisent des goudrons cancérigènes.

Pour résumer, manger de tout, en quantité modérée et seulement des aliments de bonne qualité !

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