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L'aromathérapie...

Principes de l'aromathérapie

 

L'aromathérapie utilise les essences aromatiques naturelles que l'on trouve dans les végétaux (fleurs, fruits, feuilles, troncs, racines).

Les huiles essentielles sont obtenues par distillation, pression, séparation à la chaleur ou incision des différentes parties de la plante à utiliser.


COMMENT UTILISER LES HUILES ESSENTIELLES ?
En bain : verser quelques gouttes d'huile dans l'eau du bain tiède (préalablement associé à un support) - en général pour la relaxation.

En compresses : verser 2 gouttes de l'huile choisie sur la compresse (de préférence en coton) et l'appliquer directement sur la partie affectée.

En inhalation : verser environ 10 gouttes de l'huile sélectionnée dans un récipient d'eau frémissante et respirer la vapeur (pour les problèmes pulmonaires). 

En massage : c'est la manière la plus courante d'utiliser les huiles essentielles en association avec des huiles végétales, en massage sur la zone affectée.

En diffuseur : les vapeurs d'huiles ionisées se diffusent dans l'air, l'effet est similaire à celui de la vaporisation mais plus efficace. Attention certaines huiles ne se diffuse pas (toxicité).

 

Attention, les huiles essentielles ne sont pas à prendre à la légère ! Toutes ont une toxicité à prendre en compte, ne pas ingérer, mettre pure sur la peau ou inhaler sans précautions au préalable.  Demander conseil avant utilisation.

 

Ne pas utiliser chez l'asthmatique, la femme enceinte et l'enfant de moins de 6 ans.

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Utilisation possible :

Lutte contre le stress, les angoisses, les problèmes digestifs, les douleurs (menstruelles, articulaires, musculaires...), infections saisonnières, problèmes cutanés, la cellulite... et tellement de possibilités de traitements alternatifs et/ou complémentaires.

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La phytothérapie

Phytothérapie = traitement des maladies (bénignes) par les plantes médicinales utilisées en l’état (tisanes) ou après transformation (poudres, extraits, teinture-mère…).

Plantes dont au moins une partie possède des propriétés médicamenteuses dont certaines peuvent avoir des usages alimentaires ou condimentaires (cannelle, thé, thym…).

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Chaque plante salvatrice porte en elle ou sur elle, la « signature »de la maladie qu’elle guérit :

La tige de la prêle évoque en miniature notre colonne vertébrale ; elle est le remède des colonnes déminéralisées, déformées.

Le saule s’incline vers la rivière ; il sera le remède du rhumatisme qui courbe le corps et s’aggrave à l’humidité.

La chélidoine et l’hydrastis sécrètent un suc jaune ; ils traiteront la jaunisse.

La fleur d’Euphraise ressemble à une pupille oculaire ; elle traitera l’œil défaillant, on l’appelle d’ailleurs « casse lunettes ».

 

Pourquoi préférer une plante à un produit chimique ?

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Le médicament chimique est purifié et composé d’une seule catégorie de molécules.

Prendre de l’aspirine, c’est prendre des molécules d’acides d’acide acétylsalicylique et rien d’autre.

Prendre de l’écorce de saule (contenant de l’aspirine), il y a une myriade de molécules différentes qui agissent de façon harmonique.

Certaines vont dans un sens (antidouleur ou anti inflammatoire), d’autres vont agir pour adoucir cette action ou moduler voir protéger des effets secondaires éventuels.

Le produit chimique a donc une action trop incisive contrairement à la plante qui agit par son totum.

Au lieu d’une action unique et incisive, tranchante, on a avec la plante une action à la fois douce et profonde par la synergie de toutes ces substances différentes.

 

Comment utiliser les plantes ?

  • Tisanes 

  • Poudres cryobroyées

  • Suspensions intégrales de la plantes fraîches (SIPF)

Plantes fraîches nettoyées et congelées dans l’azote liquide.

Broyages successives à basse température, particules fines mises en suspensions dans un mélange hydro-alcoolique.

Remettre en suspensions avant usage.

                Ex : artichaut, prêle, cassis…

  • Vins médicaux ou oenoles

Dissolution extractive par le vin d’une ou plusieurs plantes.

Ex : cannelle, girofle, fenouil…

  • Teintures officinales (plantes sèches),

  • Alcoolatures (plantes fraîches),

  • Teintures mères (plantes fraîches).

Utilisées dans le cas de l'homéopathie et servant de souches de base pour les dilutions.

Elles peuvent être unitaires ou complexe. À éviter chez l'enfant (présence d'alcool).

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  • Extraits

Opération qui consiste à extraire le principe actif une plante au moyen d'alcool par macération durant un temps déterminé, puis à évaporer cet alcool jusqu'à obtention d'un extrait semi-liquide.

  1. Extraits fluides, mous.

  2. Extraits fluides de plantes fraiches standardisés (EPS).

  3. Extraits secs : nébulisât ou lyophilisats.

  4. Extraits hydro-glycoliques : pour usage externe.

  5. Extraits hydro-alcooliques glycérinés.

  6. Phytols : extraits hydro-alcooliques obtenus par extraction à froid des principes actifs.

 

  • Huiles essentielles micro encapsulées

Microcapsules = Microgranules dont le contenant est une enveloppe formée d’un ou plusieurs polymères (gélatine…).

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  • Hydrolats

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L'homéopathie

Méthode thérapeutique qui consiste à administrer à doses infinitésimales des remèdes capables, à doses plus élevées, de produire des symptômes semblables à ceux de la maladie à combattre.

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Le principe de similitude

Les substances thérapeutiques sont classées en fonction de leurs effets chez l'homme sain. L'important est de choisir la substance entraînant les symptômes les plus proches possibles de ceux dont souffre la personne. Pris à dose homéopathique, ce produit est censé stimuler les réactions de défense naturelles du malade. Les homéopathes ne traitent pas une maladie, ils "aident le malade à la combattre".

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Le principe de corrélation

A chaque "terrain" correspond une manière particulière de réagir à l'environnement et aux agressions. Cette notion de sensibilité individuelle a deux conséquences pratiques : d'une part, une personne aura tendance à toujours souffrir des mêmes types d'affections ; d'autre part, une substance homéopathique entraîne des effets différents selon les terrains.

Quatre grands terrains, auxquels correspondent des ensembles pathologiques différents, ont ainsi été identifiés par Hahnemann : tuberculinisme, psore, luétisme et sycose.

Pour un homéopathe, un traitement ne se conçoit pas sans avoir déterminé au préalable le terrain du malade. Pour cela, il l'examine et s'enquiert de ses antécédents personnels et familiaux, de ses goûts et dégoûts, de ses habitudes, de ses réactions au froid, à la chaleur…

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Dilution et succussion

Une fois précisé le terrain du patient et les symptômes dont il souffre, intervient la prescription. Plus de mille médicaments homéopathiques sont commercialisés en France, dont les effets sont consignés selon les expérimentations sur l'homme sain réalisées par Hahnemann et ses successeurs.

Les préparations homéopathiques sont préparées selon la technique des hautes dilutions : une partie de la substance active est diluée dans 99 parties d'eau (dilution centésimale) ; une partie de la solution obtenue est à nouveau diluée dans 99 parties d'eau et, ainsi de suite, jusqu'à obtention de la dilution désirée.

Après chaque étape de dilution, le flacon est secoué (succussion) au moins cent fois, afin de "dynamiser" la solution, puis changé, pour éviter que du principe actif adhère aux parois.

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